Les Capsules de l’IA en Santé – c’est quoi ?
Ce sont des interviews exclusives d’experts sur l’IA générative appliquée au secteur de la santé.
ATAWAO Healthcare vous propose une série de vidéos courtes pour démocratiser et valoriser les usages de l’intelligence artificielle en santé.
Vous retrouvez des interviews en format “capsule” avec des experts du domaine pour répondre aux questions que se posent les professionnels.
Vidéo 1 – Quel est l’impact de l’IA générative en santé ?
L’interview :
Antoine Dubois :
« l’IA est une révolution, déjà de par la vitesse d’adoption, c’est quelque chose qui donne vraiment le tournis. On estime qu’il a fallu 50 ans au téléphone pour atteindre 50 millions d’utilisateurs. L’utilisation d’un outil comme GPT a atteint 50 millions d’utilisateurs en moins d’un mois. Ça transforme complètement notre rapport à la connaissance et notre rapport au savoir, au même titre qu’à un moment donné, l’Imprimerie en fait l’a transformé en son temps. Alors, comme toute technologie nouvelle, en fait, ça suscite beaucoup d’attentes, beaucoup d’angoisse, beaucoup de fantasmes, au même titre qu’Internet l’avait fait en son temps. Juste une anecdote qui est intéressante sur ce sujet là. France Télécom à l’époque, avant que ça s’appelle Orange en fait, avait fait une étude sur l’intérêt du téléphone cellulaire au moment où il arrivait. Personne n’en voulait en fait. Les gens avaient tous des cabines téléphoniques, un téléphone chez eux. Il voyait absolument pas l’intérêt d’utiliser un téléphone cellulaire ils étaient majoritairement contre le fait d’utiliser un téléphone cellulaire. Pour l’ia générative, on en est exactement là, En fait, aujourd’hui, malgré la vitesse d’adoption, en fait on ne comprend pas bien, on ne voit pas bien toutes les implications que va avoir ce type de ce type de technologie. L’utilisation de ce type d’outil libère du temps et même beaucoup de temps. Il y a deux questions qui qui en découlent.La première question, c’est est ce qu’il est intéressant de gagner ce temps là à un moment donné ? Est ce que tout le temps qu’on peut gagner en utilisant une IA est bonne à prendre globalement et je ne suis pas sûr que la réponse soit oui dans tous les cas de figure.
La deuxième question, c’est que rapidement, on va questionner ce temps libéré, c’est à dire que ce temps libéré, il doit servir à faire des choses nouvelles, à créer des connaissances nouvelles, à développer des activités nouvelles et doit libérer du temps pour que les humains s’en servent pour faire des tâches à plus grande valeur ajoutée. Dans le cadre de la médecine,
l’IA, par exemple, est utilisée pour enregistrer les consultations entre un patient et un médecin et donc faire un compte rendu de consultation. Ça, c’est un temps qui est éminemment intéressant. Ce temps dit “administratif” entre guillemets, parce que ça permet aux médecins de passer plus de temps en discussion avec son patient. Donc là, l’usage de l’IA se justifie pleinement.Les entreprises dans le secteur de la santé avec lesquelles on travaille, sont encore à l’étape une c’est-à-dire besoin de s’acculturer, besoin de comprendre en fait ce que peut faire l’IA en tant qu’algorithme et ce que peut faire l’IA en tant que ChatBot, d’une part, et d’autre part, commencer à utiliser un ChatBot IA d’entreprise qui a été installé. Pour l’instant, les entreprises en sont là.
Il faut déjà que cette deuxième étape soit bien maîtrisée, c’est à dire qu’on connaisse bien les règles effectivement, de saisie d’informations dans un outil ChatBot IA il faut qu’on ait des choses qui soient reproductibles. Il faut qu’on ait des choses qui apportent de la valeur. Il faut effectivement qu’on constate que ça fait gagner du temps sur un certain nombre de tâches, etc… Donc ça c’est déjà un niveau de maturité qui peut prendre un certain temps, probablement plusieurs mois dans une entreprise. Une fois que ce niveau de maturité est atteint, c’est à dire qu’on a compris comment ça fonctionnait. On l’utilise régulièrement pour un certain nombre de tâches simples à automatiser. L’entreprise est mûre pour déployer des outils de productivité, c’est à dire des outils collectifs utilisant l’intelligence artificielle. Souvent, ce qu’on constate, c’est que le premier outil de productivité qui y est déployé, c’est un outil qui écoute des réunions, c’est à dire qui participe à des réunions entre collaborateurs, qui enregistre la réunion et qui est capable de synthétiser les éléments de la réunion et d’envoyer un mail à chacun des participants de la réunion, sur forme, par exemple, de listes de tâches à faire. Ce type d’outils va se déployer petit à petit une fois que les gens auront appris en fait, auront passé les deux premières étapes qui consistent à comprendre ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire. Et la deuxième étape consiste à utiliser un ChatBot IA. »
Vidéo 2 – l’IA augmente-t-elle réellement la productivité des soignants ?
L’interview :
Antoine Dubois :
« L’utilisation de ce type d’outil libère du temps et même beaucoup de temps. Il y a deux questions qui en découlent. La première question, c’est est ce qu’il est intéressant de gagner ce temps là à un moment donné ? Est ce que tout le temps qu’on peut gagner en utilisant une IA est bonne à prendre globalement et je ne suis pas sûr que la réponse soit oui dans tous les cas de figure. La deuxième question, c’est que rapidement, on va questionner ce temps libéré, c’est à dire que ce temps libéré, il doit servir à faire des choses nouvelles, à créer des connaissances nouvelles, à développer des activités nouvelles. Il doit libérer du temps pour que les humains s’en servent pour faire des tâches à plus grande valeur ajoutée. Dans le cadre de la médecine, l’IA, par exemple, est utilisée pour enregistrer les consultations entre un patient et un médecin et donc faire un compte rendu de consultation. Ça, c’est un temps qui est éminemment intéressant. Ce temps dit “administratif” entre guillemets, parce que ça permet aux médecins de passer plus de temps en discussion avec son patient.
Donc là, l’usage de l’IA se justifie pleinement. »
Vidéo 3 – Les entreprises de la santé sont-elles prêtes pour le virage de l’ia ?
L’interview :
Antoine Dubois :
« L’entreprise est mûre pour déployer des outils de productivité, c’est à dire des outils collectifs utilisant l’intelligence artificielle. Les entreprises dans le secteur de la santé avec lesquelles on travaille, sont encore à l’étape une c’est-à-dire besoin de s’acculturer, besoin de comprendre ce que peut faire l’IA en tant qu’algorithme et ce que peut faire l’IA en tant que ChatBot, d’une part, et d’autre part, commencer à utiliser un ChatBot IA un ChatBot IA d’entreprise qui a été installé. Pour l’instant, les entreprises en sont là. Il faut déjà que cette deuxième étape soit bien maîtrisée, c’est à dire qu’on connaisse bien les règles effectivement, de saisie d’informations dans un outil ChatBot IA il faut qu’on ait des choses qui soient reproductibles. Il faut qu’on ait des choses qui apportent de la valeur. Il faut effectivement qu’on constate que ça fait gagner du temps sur un certain nombre de tâches, etc… Donc ça c’est déjà un niveau de maturité qui peut prendre un certain temps, probablement plusieurs mois dans une entreprise. Une fois que ce niveau de maturité est atteint, c’est à dire qu’on a compris comment ça fonctionnait. On l’utilise régulièrement pour un certain nombre de tâches simples à automatiser. L’entreprise est mûre pour déployer des outils de productivité, c’est à dire des outils collectifs utilisant l’intelligence artificielle. Souvent, ce qu’on constate, c’est que le premier outil de productivité qui y est déployé, c’est un outil qui écoute des réunions, c’est à dire qui participe à des réunions entre collaborateurs, qui enregistre la réunion et qui est capable de synthétiser les éléments de la réunion et d’envoyer un mail à chacun des participants de la réunion, sur forme, par exemple, de listes de tâches à faire. Ce type d’outils va se déployer petit à petit une fois que les gens auront appris en fait, auront passé les deux premières étapes qui consistent à comprendre ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire. Et la deuxième étape consiste à utiliser un ChatBot IA. »
Vidéo 4 – Quel sont les 3 principes pour bien utiliser un chatbot IA ?
L’interview :
Antoine Dubois :
« Lui fournir toutes les contraintes qui sont nécessaires à respecter. Globalement, il y a trois principes à respecter quand on dialogue avec ce type d’outils. Le premier principe, c’est lui fournir un cadre, un contexte. C’est à dire qu’on veut que l’outil se comporte comme un médecin. Par exemple, si on parle de médecine, on veut qu’il se comporte comme un journaliste, si on veut qu’il écrive des articles, etc. C’est d’une manière ou d’une autre lui fournir une information de contexte. Ça, ça va le limiter à un certain vocabulaire, un certain liste de sujets qui va prendre en compte et des sujets qu’il va exclure. Donc la première chose, c’est vraiment lui donner des informations de contexte. La deuxième chose, c’est de décomposer en fait une tâche complexe en une multitude de tâches simples, voire en lui faisant refaire un certain nombre de tâches simples au fur et à mesure puisqu’on peut dialoguer avec l’interface et donc on peut itérer plusieurs fois. L’idée, c’est de décomposer la rédaction d’un article en une succession d’étapes qui soit raisonnablement simple pour qu’il l’exécute de manière la plus efficace possible. Et puis, la troisième élément qu’on doit respecter en l’utilisant, c’est lui fournir toutes les contraintes qui sont nécessaires à respecter. C’est à dire que dans le cadre d’un résumé, on peut lui fournir un type de vocabulaire à respecter, on peut lui fournir une taille, un nombre de phrases, un nombre de mots, on peut lui fournir la langue. Bien évidemment, si c’est un tableau, on peut préciser le format du tableau, etc. Donc toutes les contraintes qui sont importantes à respecter, il ne faut pas hésiter à les lister pour qu’il y ait une réponse qui soit la plus pertinente possible, dont les interfaces les plus modernes. On peut passer jusqu’à une quarantaine de documents qui peut être un petit peu des sources d’information pour l’IA, on peut lui passer plusieurs milliers de mots comme instruction de départ, etc. Donc il faut pas hésiter. En fait, ne faut pas se limiter à une question simple tel qu’on le ferait dans un moteur de recherche. »
Vidéo 5 – Comment utiliser un chatbot ia au quotidien ?
L’interview :
Antoine Dubois :
« Un assistant susceptible de délivrer, de répondre à des questions ou de délivrer des connaissances. C’est effectivement une question qu’on a, qu’on a souvent. La première étape pour travailler sur l’IA générative au quotidien, c’est de comprendre ce que fait cette technologie. Comme toute technologie nouvelle. L’IA nécessite un apprentissage de comprendre effectivement ce qu’on peut faire et surtout ce qu’on ne peut pas faire avec l’intelligence artificielle. Donc la première étape, c’est de saculturé. L’IA aujourd’hui, ce c’est essentiellement deux deux formes que les gens confondent souvent un petit peu en fait. La première forme, c’est un algorithme. Et donc dans ce cadre là, l’IA, c’est comme tout programme informatique, c’est un algorithme qui exécute un certain nombre de tâches et donc ça s’apparente à un programme informatique. La deuxième forme que prend l’IA aujourd’hui pour le pot, pour les entreprises, c’est une interface de dialogue. Un chatbot IA, c’est à dire un assistant susceptible de délivrer, de répondre à des questions, de délivrer des connaissances. »
Vidéo 6 – Un chatbot ia est-il un moteur de recherche ?
Antoine Dubois :
» D’utiliser comme un moteur de recherche, n’est pas une utilisation efficiente de ce type d’outil. Le premier usage que les gens font d’un chatbot tia, c’est à dire qu’ils l’utilisent comme un moteur de recherche. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une requête sur un chatbot qui va consommer 10 à 20 fois la consommation électrique d’une requête sur un moteur de recherche pour un résultat qui n’est pas nécessairement meilleur, donc de l’utiliser comme un moteur de recherche et pas une utilisation efficiente de ce type d’outil. Il faut plutôt considérer le chatbot comme un assistant numérique avec lequel on dialogue pour lui faire faire une tâche automatisée. Je vais donner un exemple. Des gens par exemple, demandent à l’IA de générer un résumé ou de générer un article. C’est beaucoup plus efficace d’utiliser ce cet outil pour décomposer les tâches de rédaction d’un article. On va lui demander de créer un titre percutant. On va lui demander de créer ensuite un résumé qui résume l’idée principale de l’article qu’on veut créer. On va ensuite lui demander de créer paragraphe par paragraphe, les éléments de l’article qu’on veut créer. On va lui demander de créer ensuite une signature, une illustration, des mots clés, tous ces éléments. Petit à petit, toutes, toutes ces tâches vont permettre de constituer quelque chose qui est beaucoup plus percutant, beaucoup plus efficace que le simple fait de lui demander de générer automatiquement un article.«
Vidéo 7 – Et chez ATAWAO ?
L’interview :
Antoine Dubois
« Nous avons des services qui permettent par exemple de réaliser un benchmark, de qualifier des solutions. Chez Atawao on a toute une palette de services qu’on met en œuvre autour de l’intelligence artificielle. On a un certain nombre d’études, soit des études sur des éléments de type comprendre les concepts, soit sur les usages, ce soit des usages spécifiques au secteur de la santé d’une part, ou que ce soit des usages de la productivité en entreprise, on a des outils, un certain nombre d’outils qu’on est susceptible d’aider les entreprises à déployer justement pour gagner du temps. En fait, sur certaines tâches qui sont un peu fastidieuses, un peu répétitives, on fait un certain nombre de formations sur la prise en main, par exemple d’un chatbot. Y a sur la prise en main de certains outils. Et puis on a des services qui permettent par exemple de réaliser un benchmark, de qualifier en fait des solutions un peu plus complexes pour des projets d’envergure, pour pour les entreprises. »
Le format
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-> Questions / Réponses en vidéo (2 à 5 minutes max)
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-> Diffusion hebdomadaire (1 à 2 vidéos par semaine)